• Rencontre avec Arnaud Montois ( CR Artres )

    Entre musique et vélo

     

    Dans le peloton, il n’est pas rare de voir quelques personnes aux multiples casquettes, Arnaud Montois le coureur du CR Artres en est un des meilleurs exemples. En effet, il allie deux passions : le vélo que l’on connait mais aussi la musique qu’il exerce professionnellement. Malgré une activité intense, il tient à se faire plaisir sur le vélo au sein du peloton UFOLEP avec une certaine dextérité. Récemment, il a décidé d’être membre VELODOM dont il a beaucoup d’affectation. Merci à lui pour son adhésion.

     

    VELODOM l’a rencontré récemment, celui-ci lui a dévoilé les multiples facettes de sa personnalité.

     

    D.Bertout : «  Arnaud, raconte nous comment tu es arrivé dans le vélo et ton parcours jusqu’à aujourd’hui ? »
    A.Montois : «  Tout d'abord merci Dominique de t intéresser à moi. Entré à 10 ans au VC Orchies, j'y ai fait les jeux cyclistes puis en minimes ma première course. A l’époque nous étions dans cette catégorie FFC, chaque dimanche, une bonne centaine à se disputer le bouquet. J'en ai ramené 11. Puis cadet 1 et 2 toujours à Orchies, avec aussi une bonne dizaine de victoires dont le championnat du Nord. Vint ensuite le VC Saint Amand avec son équipe première et Georges Hazzan, son Directeur sportif qui sont venus me chercher pour m'emmener jusque junior Elite et courir de magnifiques courses. Notre Champion à l'époque était Christian Sobota,. Faire partie de son équipe fût un honneur. Les rivaux, Dutailly, Pipart, Deloeil..., de grands noms du cyclisme. 
    Puis est venu le temps des choix,  Etudes? Musique? Sport? En cours avec David Derique et Anthony Rokia, nous avons fait des choix, eux sont partis chez Cedico, en pro, moi, fraichement diplômé je  suis rentré chez Buffet Crampon, le fabricant de clarinettes. Apres 16 ans d'arrêt, 25 Kg de trop, je suis revenu au vélo, merci l Ufolep.

    Remonté en première catégorie, dès la seconde saison, la naissance de mes deux enfants, mes voyages fréquents dans le monde entier pour le travail, ont fait que j'ai demandé à revenir en deuxième catégorie où j'y suis très bien. »

     

    D.Bertout : «  Dans ta vie, tu associes deux passions, la musique et la vélo. N’est ce pas dur à concilier les deux ? »
    A.Montois : «  Ce n'est pas toi Dominique, pratiquant avec talent la trompette, omnis présent sur les courses qui va me démentir. Quand on aime on ne compte pas, et même si parfois j'arrive sur une course un dimanche après 12 heures d'avion et la tête remplie de la bonne musique d'un concert au bout du monde, et bien je prends toujours plaisir à faire le départ, au propre comme parfois au figuré. Ça me détend, ça me déstresse, que de batailler avec mes copains de deuxième catégorie. » 

    D.Bertout : «  Musique et vélo deux activités différentes, pourquoi ces choix ? »
    AMontois : «  Les parents, notamment mon Père nous ont élevé mes frères et moi avec, très jeune la pratique instrumentale comme oxygène de vie. Puis ma communion, mon premier vélo de course et la découverte de ce super sport. Apres ce fut, piano clarinette le matin avant l'école, vélo le soir au retour. Un dimanche sur deux, une course, un dimanche sur deux, un concert. » 

    D.Bertout : «  Dans le vélo, quel est ton meilleur souvenir et à l’inverse le plus mauvais ? »
    A.Montois : «  Je n'ai que de très bons souvenirs, les entrainements d'hiver, de plusieurs heures avec les élites, me plaisaient particulièrement. La notion d'équipe trouvait tout son sens dans la préparation de folie que G Hazzan nous concoctait, j'adorais. 

    Mon plus mauvais souvenir:

    Ma seconde course minime Wambrechies, 120 coureurs au départ, nous finissons à deux échappés. A 400 m de la ligne, celui qui a gagné (et qui se reconnaitra...) m'a poussé dans les barrières. J'ai fini la course, à pied en portant mon beau vélo tout cassé. Je voulais assassiner ce vainqueur sans panache, lui faire avaler son bouquet et sa coupe. Patrick Morival, mon entraineur à Orchies de l’époque m'a enfermé dans sa voiture, il m'à ce jour-là appris que c'est sur le vélo que l'on répondait le mieux à ces agresseurs d'un jour. J'ai gagné ma première course à Comines le dimanche d'après, fier comme un paon de mettre vengé proprement. » 

    D.Bertout : «  Quels sont tes ambitions pour 2016 ? »
    AMontois : «  Je devais partir travailler dans le sport, et être plus disponible pour rouler, puis finalement, fin septembre, j'ai intégré la prestigieuse entreprise d'instruments de musique, Henri Selmer Paris. Il y a donc un peu d'inconnue pour la partie vélo, néanmoins en ce moment je roule beaucoup et je serais prêt en Mars, c'est sur. Mes coéquipiers, cette saison, seront plus nombreux qu'avant, ils ont du talent, ils roulent beaucoup aussi, on décrochera quelques victoires je le parie. Je m'entraine en pensant à chaque tour de pédale et qu'une pourrait être pour moi. »

    D.Bertout : «  Tu fais partie du club d’Artres, pourquoi ce choix ? »
    AMontois : «  Le CR Artres, c'est surtout un homme, Philippe Jasinski. Son frère étant dans la musique et lui tenant un magasin de vélo Phida à La Sentinelle, ces deux-là m’ont remis en selle. Philippe d'ailleurs a remis en selle un grand nombre de coureurs.

    Je suis très fidèle en amitié, alors tant qu'il mènera son club, j'y resterai. » 

    D.Bertout : «  Un mot sur VELODOM »
    A.Montois : «  Velodom est aujourd'hui la seule source professionnelle d'information sur nos activités dominicales. Merci Dominique. Ton travail est très important pour la motivation, l'intérêt de nos enfants pour le cyclisme.  Qu'aurions nous fait à l'époque sans la voix des sports? Quel honneur ressentions nous pour une photo dans l’Edition du lundi, après une victoire le dimanche.  Grace à Velodom, de façon moderne et digitale, nous retrouvons cette qualité du reportage pro, des photos de grande qualité, shootées par un spécialiste. Bravo! » 

    D.Bertout : «  Tes souhaits pour l’avenir »
    AMontois : «  Je rêve d'un départ de course sans être obligé d'être rappelé à l'ordre devant les autorités municipales, devant mes enfants et parfois même devant mes parents, je ne suis plus Cadet, j'ai 44 ans. Pourtant, Italo est obligé de nous répéter les règles de bases chaque dimanche, tant une infime partie des coureurs les oublient. Alors pour le bien des 400 coureurs qui sont des adultes raisonnables et qui travaillent le lundi matin, pour le bien des commissaires bénévoles, pour le bien du public,  je dirai à la dizaine d'irrespectueux, d'aller courir ...ailleurs.... »

     

    « Merci encore Dominique, et vivement la reprise, impatient suis-je, de tous vous retrouver fin mars. »

     

     

    Malgré sa profession très prenante, Arnaud Montois assure qu’il sera prêt pour la prochaine et espère faire de bons résultats. Gageons qu’autour d’une bonne équipe, il aura de bons arguments. Merci encore à lui pour son soutien à VELODOM.

     

     Photos d'archives d'Arnaud Montois :

    Rencontre avec Arnaud Montois ( CR Artres ) Rencontre avec Arnaud Montois ( CR Artres ) Rencontre avec Arnaud Montois ( CR Artres )
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    Photos VELODOM :
    Rencontre avec Arnaud Montois ( CR Artres ) Rencontre avec Arnaud Montois ( CR Artres ) Rencontre avec Arnaud Montois ( CR Artres )
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